Accueil À la Une Sécheresse et vandalisme : La construction de nouveaux golfs devient-elle impossible ?

Sécheresse et vandalisme : La construction de nouveaux golfs devient-elle impossible ?

Sécheresse et vandalisme : La construction de nouveaux golfs devient-elle impossible ?

Fin avril, le golf de Vuissens en Suisse (canton de Fribourg) a été l’objet d’actes de vandalismes (trois greens ont été sérieusement endommagés). Cet acte non-revendiqué à fait suite à plusieurs attaques similaires en Suisse (Lausanne, Genève, et Payerne) ou en France (Saint-Cloud), pour lesquelles l’argument le plus souvent mis en avant était « trop gourmand en eau » ou « destructeur de la faune ou de la flore ». Plus récemment encore, en France, près de Perpignan dans les Pyrénées Orientales, un projet de nouveau golf validé en 2019 pourrait être remis en cause par des recours déposés par une association écologiste, en pleine période d’économie d’eau. Dans un tel contexte, peut-on imaginer la mise en chantier de nouveaux parcours, en France, en Belgique ou en Suisse ?

Du 30 mars au 30 avril 2024, demandez votre diagnostic comparatif gratuit

Les golfs de plus en plus fréquemment vandalisés, et pas seulement en France

En pleine nuit, des individus se sont introduits sur le golf de Vuissens (près d’Yverdon-Les-Bains) pour retourner la terre de plusieurs greens, et de manière à les rendre inutilisables.

Certainement le fait de militants écologistes convaincus, le golf de Vuissens est paradoxalement détenteur d’une certification écologique GEO « gardien d’une propriété d’importance culturelle, bien intégrée dans une zone d’agriculture intensive. Le domaine offre une zone de repos et de confort pour de nombreuses espèces, ainsi que la possibilité de se naturaliser davantage au profit de la faune locale »

Comme beaucoup de parcours en Europe Continentale, le Golf de Vuissens avait déjà entamé un processus visant à réduire son utilisation des produits chimiques, et engrais.

A ce titre, la Fédération Suisse de golf précisait que 32 des 98 parcours du pays sont déjà certifiés par la Fondation GEO, qui reconnaît justement les actions entreprises en faveur de la biodiversité, la gestion de l’eau, et les produits phytosanitaires.

28 sont en cours de certifications, signe que la filière Suisse de golf a pris le virage du développement durable, même si encore un tiers des parcours n’ont pas encore emboîté le pas.

Déjà abonné

Je me connecte

Abonnement Mensuel
1€ le premier mois

puis 5.99/ mois

Je m’abonne

Résiliable en ligne à tout moment

Abonnement Annuel
49€ / an

Je m’abonne

Résiliable en ligne à tout moment

Abonnement Annuel
(plus un cadeau pour le premier abonnement)
69€ / an

Je m’abonne

Résiliable en ligne à tout moment

Article précédentTest des balles Mizuno RB TOUR et RB TOUR X
Article suivantChallenge Tour : Benjamin Hébert en tête d’un coup au Twentsche Golf club
Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

1 COMMENT

  1. La balle (de golf) est dans le camp de la FFG. Elle doit impérativement et rapidement faire une campagne nationale d’information auprès de tous les médias papier, radio et TV. Sinon, on va se faire tout simplement “bouffer” par ces abrutis d’écolos. De plus en plus de golfs vont se faire vandaliser et détruire avec, en bonus, l’approbation des Français. Comme l’a dit notre Président Chirac “La maison brûle et nous regardons ailleurs”. Si nous ne voulons pas devenir des parias, des nantis, de sales riches aux yeux d’une grande partie des Français, il faut réagir fort et vite pour sauver notre sport favori.