Le projet de Théo (13) : Faire fitter ses clubs pour mieux performer

Au moment d’aborder ma troisième saison professionnelle, je vous propose d’entrer dans l’intimité de mon projet pour vivre avec moi, au plus près de l’action, les quatre mois qui vont être décisifs pour la suite de ma carrière. Le golf est très souvent considéré comme un sport de riche. Une des raisons mises en avant pour le justifier porte notamment sur le coût du matériel. Je dois dire que ça n’est pas vrai. Il est tout à fait possible de débuter le golf avec une demi-série à moins de 200€ (et moins de 100€ pour des enfants). J’ai moi-même joué jusqu’à 3 d’index avec de vieux clubs empruntés à un oncle.

C’est pour acheter ma première série que j’ai fait appel pour la première fois à François Magne, un professionnel du matériel de golf qui est devenu mon fitter attitré.

J’étais encore un très jeune joueur, j’avais 16 ans et comme beaucoup de gens, je portais mon attention aux têtes, au look et à la marque, plutôt qu’au corps du club : Le shaft.

A ce moment-là, mon sac était très varié.

J’avais récupéré mes clubs à droite et à gauche, et je n’en avais pas deux qui réagissaient de la même façon à mon swing. Ça m’obligeait à faire des micro-adaptations inconscientes, pour essayer de produire des résultats homogènes. Et c’est une charge mentale supplémentaire (et évitable) que je payais cher sur le parcours.

En fait c’est LA recette de l’échec en golf où on cherche, au contraire, à produire un mouvement stable et constant, sans avoir à se soucier des réactions imprévisibles de ses clubs.

Ça, c’est François Magne qui m’en a fait prendre conscience.

Avant de le rencontrer, je ne savais pas vraiment ce qu’était le fitting. Pour le découvrir, avec mes parents, nous sommes allés interviewer des fitters, en cherchant en priorité ceux qui avaient l’expérience du Tour Européen.