Pour les commentateurs de golf, c’est la grosse question de la semaine, tant il y a de similitudes entre les performances du tigre sur ce British Open, et sa dernière victoire.
De la façon dont il tape la balle, à la stratégie qu’il a mis en place, on retrouve beaucoup de points communs qui laissent penser que Woods pourrait bien remporter dimanche son 15ème majeur en carrière.
Bien sûr, en 2006, après deux tours, Woods était déjà à -12 en tête du tournoi alors que ce samedi, il partira en deuxième position à seulement -2, pour autant quand on analyse ses cartes de scores, on constate qu’en 2006, il avait touché 23 fairways sur 28, pris 28 greens sur 36 en régulation, et n’avait eu besoin que de 55 putts.
Ce vendredi à Muirfield, il en était déjà à 21 fairways sur 28, 24 greens en régulation sur 36, et seulement 57 putts.
En fait, la plus grosse différence entre le Woods 2006 et le Woods 2013 est qu’à Hoylake, il avait tapé…un coup de driver.
Interrogé sur le sujet, Woods a répondu goguenard « J’ai dû en taper 8 ou 10…au practice ».
Nada, zéro, rien, effectivement en a-t-il vraiment besoin quand il tape si bien ses fers ?
Son partenaire de jeu pendant deux jours, Graeme McDowell a même dû vérifier auprès de Joe Lacava, le caddy de Woods, si sous le capuchon du driver se trouvait réellement un club de golf…
En fait, Woods frappe ses balles avec tant de précision, et il est si efficace au putting pour sauver des pars, que changer de stratégie et prendre plus de risques au driver ne lui apporterait sans doute pas grand-chose.
Au contraire de McIlroy qui s’est perdu pendant ses deux jours de compétitions, le tigre a encore prouvé qu’il était sans doute l’un des golfeurs qui analyse le mieux la façon dont il faut jouer sur le parcours de golf.