Le golfeur belge Nicolas Colsaerts doit impérativement terminer 1er ou 2nd du Johnny Walker Championship 2012, en vue de décrocher la dernière place qualificative pour Ryder Cup 2012, disputé en septembre à Medinah (Chicago).
Auteur d’une très bonne carte en 69 lors du premier tour, il se situe en -3 sous le par après 11 trous de sa partie du vendredi encore en cours, au moment où nous écrivons ces quelques lignes à son sujet.
La qualification historique du premier belge à une Ryder Cup, rythme ce dernier week-end écossais de golf, avant la nomination des douze qualifiés dont deux wild-cards par le capitaine José Maria Olazabal.
La tâche ne sera pas aisée, même si son principal adversaire dans cet exercice, l’allemand Martin Kaymer a fait l’impasse sur le Johnny Walker Championship.
Cependant au vue de la forme de Nicolas, on pourrait ardemment souhaiter que le capitaine espagnol, n’ayant plus à sauver le soldat « Sergio Garcia » puisse attribuer une des deux wild-cards, au belge pour sa superbe saison 2012, et sa très bonne forme du moment.
A son avantage lors du dernier US PGA Championship, et vainqueur du Volvo World Match Play Championship au mois de mai, Colsaerts pourrait être une valeur sûre sur les greens de Medinah, à la différence d’un Lee Westwood, certes déjà qualifié, mais à la peine depuis sa blessure contractée à l’Open de France.
Verdict dimanche soir au terme du tournoi écossais, mené après deux tours par l’anglais Mark Forster en -8, qui compte déjà cinq coups d’avance sur le talentueux golfeur belge.
En cas de classement final au-delà des deux premières places, il faudrait alors attendre lundi pour connaître le verdict du capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup.
Mais pour Nicolas Colsaerts, ce week-end ressemble un peu à un « Maintenant ou jamais » tant le golf est un sport imprévisible, et vu le niveau de concurrence qui n’implique pas forcément une deuxième chance automatique…comme l’on déjà malheureusement constaté les précédents francophones membres d’une équipe de Ryder Cup, Thomas Levet et Jean Van de Velde.
