A 33 ans, Rickie Fowler n’est plus le débutant qui émerveillait par sa précocité, ses couleurs flashys made in Puma, et son formidable swing. Sans victoire depuis 2019, l’américain natif d’Anaheim poursuit une étonnante dégringolade au classement mondial de golf professionnel, et vient tout juste de manquer trois cuts consécutifs sur le PGA Tour, et notamment sur un parcours qui lui souriait jusqu’à présent, à Scottsdale en Arizona. Depuis le début de sa carrière, l’américain n’a jamais cessé de chercher plus de régularité avec son swing de golf. Cette quête aurait-elle conduit à ce qu’il se perde en route ?
A son arrivée sur le PGA Tour au début des années 2010, rookie de l’année pour sa première saison, Fowler se distinguait déjà pour la qualité de son swing, et son jeu résolument offensif. Il dénotait par ses tenues colorées, mais c’est bien son jeu, et surtout ses résultats qui l’ont fait remarquer par les fans de golf.
Vainqueur d’un premier tournoi en 2011 en Corée du Sud, celui qui avait commencé le golf à seulement 3 ans, allait connaître une belle ascension parmi l’élite des meilleurs golfeurs, et notamment pour pointer au sixième rang mondial en 2015, soit deux ans après avoir entamé une belle coopération avec le célèbre Butch Harmon, entraîneur de Tiger Woods et Adam Scott.
Quand Fowler est allé trouver Harmon, il présentait déjà un swing assez atypique, notamment au drive où on pouvait distinctement discerner le fait qu’il couchait plus que la majorité des pros son club à l’horizontal, avec un swing finalement très « plat » ou « flat ».
Fowler était un battant. Il voulait se hisser au plus haut niveau, et notamment gagner en majeur. C’est ce qu’il l’a poussé à toujours vouloir changer, et améliorer son excellent swing de golf.
De 2013 à 2015, le travail réalisé en binôme avec Butch Harmon a d’abord porté ses fruits.
