M-4 avant le début du plus gros événement golf de la saison 2014, la Ryder Cup à Gleneagles. C’est l’occasion de vous proposer un dossier spécial sur les deux équipes, européennes et américaines, et faire un tour d’horizon des forces en présence, et des dilemmes, avant la dernière ligne pour décrocher une place pour le match de l’année.
A la fin, il n’en restera que douze dans chaque équipe !
Chaque capitaine, Tom Watson pour les Etats-Unis et Paul McGinley, le nord-irlandais, sait que la période qui s’ouvre début juin, nous conduira sur les plus gros tournois de la saison, « la hot season » de l’US Open à Pinehurst jusqu’au US PGA Championship début août.
Près de dix semaines qui vont permettre de dessiner en grande partie les contours des deux équipes.
Pour les Etats-Unis, le rappel de Tom Watson comme capitaine symbolise à lui seul toute l’importance que revêt cette Ryder Cup 2014 après l’échec cuisant de Medinah en 2012.
Si un homme peut ramener le trophée aux USA en allant battre les européens chez eux, c’est bien lui !
Depuis 1995, l’Europe mène 7 à 2 contre les USA, et reste même sur deux succès marquants en 2010 et 2012.
Du jamais vu dans l’histoire de cette prestigieuse compétition, Europe-Etats-Unis qui de 1927 à 1983 a été outrageusement dominé par les boys.
Pour Watson, l’enjeu est de taille, car le doute a commencé à s’installer au plus profond du cœur des américains.
La défaite de Medinah après un scénario incroyable sur la dernière journée n’a pas été digérée.
Pour les européens, la pression est aussi sur les épaules de Paul McGinley.
Le nord-irlandais s’est imposé comme le choix idéal après avoir été tout d’abord un joueur décisif en match-play, puis à de nombreuses reprises vices-capitaines d’équipes victorieuses.