L’anglais Ian Poulter, star de l’équipe européenne de Ryder Cup, d’ailleurs pas toujours reconnu pour son immense apport en termes de points et de fighting spirit, est de retour sur le circuit après une longue absence. Il n’a pas perdu sa langue au fond de sa poche, et n’y va pas de main morte pour expliquer comment accélérer le jeu, et retrouver l’instinct du joueur de golf.
Retrouver l’instinct du golfeur, et accélérer le temps de jeu
En cette journée d’annonce de la prochaine modernisation des règles de golf pour 2019, Ian James Poulter n’a pas voulu manquer l’occasion de déplacer le débat sur un thème très intéressant que nous vous proposons de développer : la complexité du carnet de parcours !
Si vous avez déjà assisté à un tournoi de golf professionnel, et en particulier attendu les pros sur un green, vous aurez sans doute constaté qu’ils passent beaucoup de temps le nez rivé sur un drôle de carnet.
A la différence des amateurs, les pros ont plusieurs avantages pour performer sur le parcours. Ceci dit, le sujet n’est pas d’opposer pros et amateurs.
Cependant, les pros ont droit à des parties de reconnaissances, ensuite, le cadet a une fonction très importante pour les rassurer sur la lecture des pentes et des lignes au putting, et enfin, ils ont ces fameux carnets de parcours très documentés sur les greens.
Poulter, qui est effectivement un instinctif, et sans doute plus qu’on ne le croit, un golfeur « old school », estime que personne n’a jamais gagné le droit de jouer sur le circuit professionnel grâce à ces carnets, remettant en cause leur utilité, alors que pourtant, tous les joueurs les utilisent, américains comme européens.
Une fois le coup d’approche tapé vers le green, ils prennent systématiquement le carnet pour examiner chaque paramètre, chaque pente, chaque morceau de green…
Un des problèmes importants du golf est la lenteur des joueurs professionnels, qui malgré tous leurs avantages ou à cause de tous leurs avantages, jouent parfois beaucoup plus lentement sur le parcours que la moyenne des amateurs, finalement beaucoup plus contraints.