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Le secret pour mal jouer au golf

La plupart du temps, nous les médias, mais aussi les instructeurs, développons des contenus pour vous inciter à mieux jouer au golf, ou à trouver des solutions pour vous améliorer, et baisser votre index. Tout le monde est à la recherche du secret pour mieux jouer au golf…A tort, on parle bien moins souvent du fait de mal jouer, et sortir frustré d’une partie…Beaucoup d’amateurs sont pourtant concernés par ce problème. En voulant bien jouer sur le parcours, au bout de quelques trous, le plan ne se passe pas comme prévu, et la journée va s’annoncer compliquée et longue. Peut-on justement inverser une spirale négative ?

Quand une partie de golf est lancée… elle est lancée. Souvent, au bout de seulement trois trous, on a déjà une bonne idée du déroulé à venir, et ce, quelque soit la qualité de l’échauffement ou de l’échauffement avant le parcours.

Combien d’amateurs ont déjà eu l’impression de faire ce qu’ils voulaient de la balle de golf sur le tapis du practice, et une fois sur le parcours, rien ne se passe comme prévu ?

Il convient de rappeler l’immense écart entre ces deux situations distinctes : Sur le parcours, le golfeur ou la golfeuse n’a pas le temps, le loisir de choisir son lie, et fait face à des objectifs pouvant pressurer.

Cela étant, de ma modeste expérience, et des parties que j’ai pu partager avec des amateurs, j’ai souvent trouvé un premier point commun chez tous ceux ou celles qui finissent par perdre pied sur le terrain, et je m’inclus dans cette description : Un niveau d’attente trop élevé !

Quand les attentes de scores ou de résultats sont trop élevées, au lieu de motiver, cela produit l’effet inverse, créé une pression qui finit par faire craquer.

Par exemple, un golfeur pense qu’il a le niveau pour jouer 80 ou 85 sur le parcours, et pendant le déroulé de sa partie, il réalise qu’il ne va pas y parvenir, et se trouve au contraire, sur le point de jouer 90, 95 ou 100…

L’objectif finit par écraser le joueur, et amoindrir son plaisir, ou au contraire, accentue la frustration, et même un sentiment de colère.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

1 COMMENT

  1. Je me suis imposer à ne chercher à jouer que mon niveau, 34, soit bogey et double bogey, et je ne chercher plus à faire des exploits (dévastateurs) à chaque coup. J’enchaine donc les bogey et double-bogey, trou après trou, et cela me convient parfaitement. Cela va nettement mieux dans ma tête. Je suis plus relâché et détendu et je fais même un par ou deux de temps en temps !!!. Je sais, dans ma tête, que j’ai un coup, voire deux coups rendu à chaque trou, je suis plus zen. Mais c’est un état d’esprit très peu partagé. Tout le monde, quelque soit son niveau, veut faire à tout prix le par, ce qui est, en fait, une hérésie. Mais mes collègues de jeu ne sont pas au courant de ma stratégie et “compatisses” à mes doubles répétitifs, mais c’est la seule façon de faire que j’ai trouvé pour rester serein sur le parcours car à la base, de pars ma nature, je suis une véritable cocotte minute dont la soupape chuchote en permanence.