A l’occasion de la mise à jour de la famille M en 2017, TaylorMade en a profité pour sortir une nouvelle série M1 très proche de la série M2. Quel intérêt ? Quelle véritable différence et pertinence ? M1 et M2 occupent le même segment de marché des clubs « improvments », pourtant, la marque pense justement apporter une nouvelle solution. J’ai testé ces clubs pour la première fois aux Etats-Unis au sein du Kingdom, le centre d’essai TaylorMade, pour me faire ma propre opinion.
La genèse des fers TaylorMade M1
L’an passé, le M2 m’avait fait une très bonne impression. Avec un shaft léger en standard, la tête tolérante avec une large semelle, et un loft très fermé offrait de beaux gains de distances.
En contrepartie, l’angle de lancement plus tendu sous-entendait un angle d’atterrissage plus tendu, additionné à un spin plus bas, cela conduisait forcément à moins de contrôle de profondeur.
En matière de matériel de golf, un avantage entraîne quasi systématiquement un inconvénient. Le tout est de bien choisir.
Concernant les nouveaux M2 et M1, avant de parler de pertinence technique ou de performance, d’un point de vue look et design, je considère que la nouvelle famille M2 2017 est beaucoup plus aboutie, et plus valorisante. Question de détails ?
Pour TaylorMade, la difficulté principale quand une marque propose un club « improvment », consiste à marier un avantage technique avec un toucher ou un design classique, et acceptable par une majorité de golfeurs, en particulier, les meilleurs joueurs.
Concernant la taille de la tête M1, elle n’est pas beaucoup plus imposante que la M2, en tout cas, pas de manière notable.
Par exemple, le wedge est d’une forme plutôt compact. L’offset est relativement petit alors que la longueur de la tête est légèrement allongée.
La top-line est à classer dans les « mid-sized ».