Du 25 au 28 février 2021 à Gainbridge en Floride, c’était le retour du LPGA, mais le retour que l’on attendait le moins et qui pourtant a le plus impressionné, c’est celui d’Annika Sorenstam, qui après 13 ans d’absence sur le circuit, nous rappelle un peu, une « histoire de tigre ». Annika Sorenstam a disputé sa première épreuve du Tour en 1993, et en 2003, elle est devenue la première femme à jouer dans une épreuve masculine du PGA Tour. Sa dernière victoire a été le Michelob Ultra Open à Kingsmill en 2008, un mois plus tard, elle avait annoncé qu’elle prenait sa retraite.
Qu’Annika Sorenstam ait passé le cut et joué le week-end à Gainbridge après une si longue interruption c’était incroyable. En la regardant retrouver les mêmes manières et routines que depuis le début de sa carrière, c’était un peu comme entrer dans une machine à remonter le temps.
Alors qu’elle attendait de frapper son premier coup officiel sur le circuit de la LPGA depuis 13 ans d’absence, elle discutait avec le starter du premier départ. Pourtant, elle n’était pas du genre à bavarder quand elle était à son apogée.
Et au moment de prendre le départ, elle pensait « Tout à coup, le fairway qui vous semblait aussi large, quand vous entendez votre nom, il ne vous paraît pas si large. J’étais nerveuse. J’ai fait de la méditation à la maison ce matin pour essayer de me calmer ».
Les membres du lac Nona et quelques invités de la famille ont été autorisés à venir, et Annika Sorenstam a retrouvé environ 150 personnes rassemblées autour du premier tee. Cela constituait en fait une foule considérable à l’ère de la pandémie COVID-19.
Annika Sorenstam vit en Floride, et elle a dit que l’attrait de participer au tournoi au Lake Nona Golf & Country Club, c’est qu’il est à la porte de sa maison.