Ce sujet risque de contrarier les golfeurs/golfeuses qui achètent chaque année un driver à plus de 500 euros, et parfois 700 euros, en pensant, que comme une baguette magique, cela va transformer leur jeu. Parfois, il suffirait de s’abonner à MyGolfMedia, pour un budget beaucoup plus modeste, et développer sa culture golf. Cela permettrait par exemple de découvrir, le niveau de performance de drivers usés, et parfois vieux d’une quinzaine d’années, en comparaison des drivers récents. Quel autre média peut se permettre de faire un tel sujet ?
Remerciements au magasin Golf Leader de Montpellier pour m’avoir prêté 5 drivers parmi ses occasions, dont certains sont effectivement vendus 20 euros.
Je précise que je ne suis pas intéressé à la vente éventuelle de ces drivers.
En revanche, j’étais sincèrement intéressé de savoir si ces drivers dont certains ont plus de 15 ans, donnent des résultats franchement dégradés par rapport à un ou des drivers plus récents.
Les drivers d’occasions testés
En vrac dans le magasin, et parmi les occasions ou les clubs en dépôt vente, je suis donc tombé sur des « collectors ». Par exemple, le Cleveland Launcher DST.
Sur Internet, certains spécialistes de l’occasion vendent ce driver autour de 80 euros.
Mis sur le marché en 2009, ce driver 460cc présentait une tête de club réputée légère, et le fabricant assumait un poids plus léger de 25 grammes par rapport aux drivers de l’époque.
L’objectif était de promettre un gain de 7/8 mètres par le fait d’une vitesse de swing plus rapide.
13 ans plus tard, le driver paraît son âge. Le manche présente quelques marques pour un Diamana 44Vsl en regular, de longueur standard.
Premier contact de balle, et première très bonne surprise, le son au touché est exaltant. La balle semble vraiment claquée !
Deuxième driver testé, le Mizuno MP-600 de 2008, un club qui présentait déjà deux poids ajustables sous la semelle, et réglables selon 6 positions.
