Accueil À la Une Le fitting de balles peine à s’imposer dans les habitudes des golfeurs

Le fitting de balles peine à s’imposer dans les habitudes des golfeurs

Le fitting de balles peine à s’imposer dans les habitudes des golfeurs

Initié depuis quelques saisons par les marques de matériel de golf, en particulier Srixon ou Titleist, les leaders dans les ventes, le fitting spécifique pour les balles de golf peine à s’imposer ou à convaincre les golfeurs, et les golfeuses au niveau amateur. Notre dernier sondage exclusif réalisé sur plus de 365 pratiquants, abonnés à MyGolfMedia ou contactés sur les réseaux sociaux, table sur seulement 10.8% qui ont déjà réalisé un fitting pour choisir leurs balles de golf. Comparativement au fitting pour choisir ses clubs de golf, ce résultat est inversement très faible, et ne démontre pas une franche adhésion au concept, ou au discours des marques.

En lien avec le précédent sujet où 50% des amateurs déclaraient déjà ne pas trouver les explications des marques ou des magasins suffisamment compréhensibles, le résultat de notre sondage en ligne sur le fitting continue d’illustrer une immense marge de progression pour les acteurs de la filière, et dans le but de convaincre les amateurs.

Si un golfeur sur deux n’est pas convaincu par les explications, et neuf sur dix ne recourent pas à un fitting, soit le sujet est largement sous-considéré, le choix des balles dicté par des considérations justement non techniques, ou non adaptées, soit il y a là une alerte sérieuse pour prendre le sujet à bras le corps, et renforcer la communication, non pas marketing, mais démontrer d’un réel intérêt de choisir une balle de golf, en fonction de son projet de jeu, surtout en prouvant qu’une autre balle, un autre choix ne convient pas.

Les marques sont-elles encore crédibles ou audibles ?

A force d’avoir dilué leur discours dans des propos peu convaincants sur la supposée performance des clubs, de ne pas avoir entamé un processus de franchise pour parler davantage de moment d’inertie et de centre de gravité, plutôt que de coefficient de restitution en particulier sur les drivers, comment les amateurs pourraient-ils encore se fier à un discours pour argumenter sur l’adaptation des balles de golf ?

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

1 COMMENT

  1. Je rejoins votre conclusion, entre la balle neuve et celle usagée la différence est surtout là, personne à ma connaissance fais le test de la balle plongée dans une bassine d’eau salée. Sur 20 balles d’occasion testées , 20 sont déformées ! c’est sans appel
    sur 20 balles neuves testées , une seule est légèrement déformée….
    Après ce sont les sensations de confort et de résultats qui décideront du choix de balles…neuves !
    Bon article qui résume bien le sujet d’interrogation des joueurs amateurs