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Les marques de shafts veulent elles-aussi leur place au soleil et plus de profits

Ne travestissons pas la vérité, une partie importante (pas tous) des golfeurs, et des golfeuses ont des moyens financiers supérieurs à la moyenne de la population d’un pays. Quand il s’agit de matériel de golf, ils ou elles se sentent susceptibles d’investir une somme d’argent que l’on pourrait qualifier d’importante, et pour au moins deux raisons : La recherche de performance meilleure, et se faire plaisir avec du bon et du beau. Dans ce contexte, on a d’abord vu apparaître des marques ultra-premium avec des prix 20, 30, 40 et parfois 50% plus élevés par rapport à des clubs déjà pas nécessairement bon marché ou économiques. Récemment, il faut ajouter que les marques dites traditionnelles de clubs ont pu elles-aussi augmenter les prix, sous l’effet de l’inflation ou de la pénurie. Dans ce contexte, des acteurs ne veulent pas rester sur la bas-côté d’un marché à la fois lucratif et en plein essor, les fabricants de shafts.

Quelques années en arrière, la marque de shafts Suisse TPT Golf a fait grand bruit pour deux raisons : Un principe technologique innovant en matière de conception du manche, et un prix unitaire du shaft de 700 euros initialement pour le consommateur final, le golfeur ou la golfeuse.

Ce prix exorbitant alors pour un shaft a d’une certaine manière largement concouru à retenir l’attention combiné des médias, des suiveurs, et des fans de golf.

Comment un simple manche pourrait-il coûter un tel prix ?

Ce prix, même si depuis il a baissé autour de 500 euros, a certainement contribué à la notoriété naissante d’une nouvelle marque de shaft jusqu’alors inconnu de tous. Très clairement, on peut composer un sac de golf avec des clubs à des prix très compétitifs, et peut-être 14 clubs pour moins de 600 ou 700 euros. Le propos de cet article n’est pas de dire que les golfeurs, et les golfeuses sont condamnés à devoir payer très cher pour leur équipement.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

1 COMMENT

  1. Le fitting magasin ou pro shop n’est qu’une méthode de vente destinée, en effet à faire augmenter les dépenses des golfeurs sans améliration sensible de leur jeu. Mais ça ira mieux avec la série qui vient de sortir, surtout si elle est “fitt”e” n’est-ce pas.
    Rien à voir avec le fitting professionnel qui tend, au contraire à faire que les golfeurs conservent beaucoup plus durablement leurs clubs, parce qu’ils jouent mieux avec et, ainsi dépensent beaucoup moins.
    Un magasin, ou pro shop, est satisfait lorsque ses clients reviennent régulièrement pour commander du nouveau matériel. C’est tout l’inverse pour un clubfitter/clubmaker professionnel qui sera satisfait lorsque ses clients ne reviendront que de loin en loin pour faire vérifier si leurs réglages sont toujours bons, ou changer leur grips, et que ce sont leurs amis, ou camarades de jeu qui viennent commander des clubs.

    Pour ce qui est des shafts, la particularité, remarquable, c’est certain, de shafts tels que les TPT est que , tapés par un robot, ils dispersent vraiment très peu. Cela étant, cela n’est utile que lorsque le golfeur envoie très loin et est déjà lui même très précis, car, si ce n’est pas le cas, la moindre dispersion naturelle créée ^par les shafts sera sans effet sur sa performance. Ainsi des TPT sont utiles pour un DeChambeau, mais totalement inutiles pour l’immense majorité des golfeurs.
    Ajoutons que, avec des shafts ordinaires de bonne facture, on pourra avec des méthode de réglage telles que le Pureing ou le FLOeing, consistant a monter le shaft de telle sorte qu’il oscille de façon linéaire, on se rapproche sensiblement de la régularité des shafts tels que les TPT.
    Mais, comme on sait, l’imagination marketing des fabricants est sans effet, pour finalement faire que, en dépit de toute les merveilles annoncées d’année en année, depuis plus de 20 ans le handicap moyen des golfeurs américains reste désespérément collé à 17. Etrange, non ?