Il n’aura eu besoin que d’un tournoi pour transformer sa saison, et se relancer au plus haut de la Race To Dubai (désormais 7ème). Avouant avoir souffert de problèmes personnels et d’un manque de confiance tout au long de la saison, Dubuisson a profité du Turkish Airlines Open pour renouer avec la victoire sur le terrain de son précédent exploit de 2013, celui qui l’avait déjà propulsé au sommet du golf professionnel. Prospectives…Que peut espérer Dubush pour les mois à venir ?
On a retrouvé le soldat Dubuisson !
Avec trois birdies sur les quatre derniers trous, Dubuisson a mené la charge pour venir à bout du sud-africain Jaco Van Zyl, un bon client qui s’était déjà illustré à l’Open de France, menant le troisième tour à Paris avant de craquer sur le dernier.
Le scénario n’a pas été tout à fait identique ce dimanche, car Van Zyl s’est accroché jusqu’au bout.
A deux trous du terme du tournoi, le sud-africain menait d’un coup devant un Dubuisson retrouvé sur un parcours qu’il affectionne, le Montgomerie Maxx Royal.
Un Dubuisson retrouvé car pour finalement s’imposer, il lui a fallu mettre en œuvre plusieurs ingrédients : tactique, technique, fraîcheur physique, mental, et un soupçon de chance.
C’est particulièrement sur l’aspect mental que nous avons envie d’insister au moment de décrire le finish du tricolore.
Quatre mois en arrière, Dubuisson avait déjà la technique, le physique et la tactique. Mais il lui manquait un peu de chance, et surtout un bon zeste de confiance, notamment sur le petit jeu.
Terminer 18 trous par deux birdies n’est pas quelque chose d’anodin pour aucun golfeur, amateur ou même professionnel.
Le fait que le français ait fondu en larmes à la fin de sa partie en dit long sur le chemin qu’il a emprunté depuis le début de l’année 2015.