L’australien Jason Day, l’actuel numéro un mondial s’apprête à reprendre la compétition après une pause forcée de trois mois pour soigner son dos, et il a déjà indiqué avoir procédé à certains ajustements pour justement mieux le protéger. Au cours de sa conférence de presse de rentrée, Day a parlé de son swing mais aussi de son temps de jeu. Une question ? Peut-il vraiment durer ?
Avec cette question, il y a en fait deux thèmes à aborder.
Le premier, concerne en effet au sens propre, sa longévité pour jouer au plus haut niveau, alors qu’à 28 ans, il commence sérieusement à présenter des stigmates du golfeur qui tape beaucoup trop dans son physique pour espérer être performant au-delà de 35 ans, peut-être moins.
Le second, concerne au sens figuré, son temps…de jeu sur le parcours alors que Day a clairement annoncé la couleur : Il ne va pas jouer plus vite sur le parcours, et même au contraire, revenir à un rythme moins soutenu. Une décision qui ne va pas dans le sens d’une certaine histoire.
Numéro un mondial, mais sans la moindre victoire depuis sept mois, aucun grand succès et surtout pas de majeur en 2016, le trône de Jason Day pourrait bien vaciller en 2017, surtout si Rory McIlroy continue sur sa lancée de fin de saison 2016.
Jason Day en a conscience. Il va falloir revenir, et revenir fort, au moins sur les bases de ce qu’il a accompli entre fin 2015 et début 2016 avec au passage sept victoires en dix-sept départs.
Comme McIlroy ou Tiger Woods avant lui, Jason Day a construit beaucoup de ses succès sur des drives surpuissants, qui sur certains longs parcours pas nécessairement étroits, lui ont permis de prendre un net avantage sur la concurrence.
5,10, 15 yards, cela ne paraît pas grand-chose en soi.