C’est l’une des histoires de retournement de situation économique et industrielle les plus importantes de ces dernières années dans le business du golf, et une grande partie de cette prouesse est à mettre au crédit de Chip Brewer, le pd-g du groupe depuis 2012. Enquête sur 5 ans qui ont changé le destin de la marque Callaway…
Ce que les chiffres disent en plus des mots
Parfois, on croit que les marques sont là pour toujours, et parfois, elles disparaissent sans que l’on ait vu le coup venir. Je vous rassure ! Callaway se porte aujourd’hui très bien.
Début 2017, Callaway, en pleine phase ascensionnelle dans les ventes et de retour à la profitabilité, se donnait les moyens d’investir pour conquérir avec un mot d’ordre : Ne pas paraître justement trop désagréable, ou comme parfois on peut le dire, surtout en France, des gens qui réussissent qu’ils sont pédants.
Je n’ai pas oublié les propos de Médéric Cocaire, responsable Custom Fitting de la marque lors de notre dernière entrevue en janvier, qui avait fait état d’une situation passée de difficultés, vécue comme un vrai mauvais souvenir en interne.
Cette allusion au détour d’une banale conversation avait retenu mon attention. J’avais saisi dans les propos de mon interlocuteur, cette pointe de « ça va mieux mais on a eu chaud » que son directeur Emmanuel Gedouin n’avait d’ailleurs pas non plus dissimulé, lors de sa prise de parole au moment de la présentation de la gamme EPIC.