Depuis le début de ce 117eme US Open disputé à Erin Hills, on a beaucoup parlé des hautes herbes (Fescue) aux abords des fairways, de l’élimination prématuré de Dustin Johnson, Jason Day, et Rory McIlroy, trois des meilleurs golfeurs du monde ces 36 derniers mois. Après deux tours disputés et le troisième en cours, il semblerait bien qu’un élément ressorte comme déterminant s’agissant de la stratégie de jeu, et ce n’est pas nécessairement celui que l’on pourrait croire.
Erin Hills, un parcours piégeux et trompeur
Pour beaucoup d’amateurs qui suivent régulièrement l’US Open, ce tournoi est souvent considéré comme l’un des plus difficiles à gagner, car très souvent, les organisateurs préparent les fairways (largeur réduite) et les roughs de sorte que le score peut rapidement devenir épouvantable.
L’USGA essaie de tout faire pour contrer les progrès techniques des joueurs en proposant un challenge mêlant longueur incroyable et précision chirurgicale.
Historiquement, le premier facteur clé de succès pour remporter un US Open tenait dans le fait de taper droit et long.
En 2010, Graeme McDowell est rentré dans l’histoire de l’US Open en l’emportant à Pebble Beach alors qu’il n’était pas un long frappeur, mais bien au contraire, l’un des golfeurs les plus réguliers et les plus précis pour le nombre de fairways pris en régulation.