Depuis plusieurs saisons, l’USGA tourne autour de l’idée de réduire les distances réalisées par les golfeurs professionnels ou amateurs, notamment pour prévenir le besoin de parcours plus longs, et afficher une louable intention de réduire l’empreinte environnementale du golf. Le rapport 2019 sur la distance, fruit de mesures et d’études sur la distance au drive devrait paraître en février prochain, et relancer à nouveau un débat dans lequel le législateur cherche à sortir de l’isolement, par rapport à l’industrie et les consommateurs.
Depuis trois ans, c’est un peu le serpent de mer dans l’univers du golf : Faut-il réduire les distances potentielles au golf ?
Le législateur (l’USGA pour le golf en Amérique du Nord, et le Royal et Ancient pour l’Europe) s’inquiète d’un accroissement des distances, notamment au drive, et du fait de la balle de golf.
Accroissement de distance qui pourrait en fait peser sur l’économie fragile des parcours de golf, contraints selon eux, de reculer les tees de départs.
Un problème qui n’est absolument pas concret pour 99,9% des golfeurs et golfeuses en France, en Belgique ou en Suisse…
Même aux Etats-Unis, ce discours ne semble pas faire écho avec une quelconque réalité. Les problématiques des parcours de golf américains sont beaucoup plus liées aux fluctuations du nombre de joueurs, ou par exemple pour la Californie, les politiques liées à la consommation d’eau.