Le golf fait face depuis plusieurs années à un problème qui le ronge de l’intérieur : le jeu lent. Ce phénomène, loin d’être une nouveauté, est devenu un sujet brûlant dans les discussions autour des raisons qui expliquent un moindre développement en France. Le rythme de jeu s’est tellement allongé que de nombreux golfeurs, qu’ils soient professionnels ou amateurs, expriment ouvertement leur frustration. Alors que d’autres sports ont pris des mesures drastiques pour réduire le temps de jeu, le golf reste piégé dans des parties de cinq heures, minant l’attrait de ce sport pour les néophytes.
Le problème du jeu lent a pris une ampleur telle qu’il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands obstacles à l’expansion du golf.
Selon une étude menée par l’USGA (United States Golf Association), le temps moyen d’une partie de golf excède les quatre heures et demie, une durée jugée insupportable par de nombreux pratiquants.
Cette situation est encore pire sur les circuits professionnels, où il n’est pas rare que les parties dépassent largement les cinq heures.
Lors du dernier tournoi à Houston, par exemple, les spectateurs ont assisté à une scène étonnante où Tony Finau et Alejandro Tosti ont perdu plus de trois minutes à débattre de la priorité sur le green, sans qu’aucune pénalité ne soit infligée.