La scène du golf pro est sur le point de vivre l’une des transformations les plus marquantes de son histoire. Selon un récent rapport du Sun, le PGA Tour et le Fonds d’investissement public (PIF) saoudien, propriétaire de la ligue dissidente LIV Golf, seraient sur le point de conclure un accord évalué à 1 milliard de livres sterling, soit environ 1,15 milliard d’euros. Cet accord octroierait au PIF une participation de 11 % dans le PGA Tour, marquant ainsi la fin d’une lutte acharnée et coûteuse entre les deux entités qui a secoué le monde du golf pendant deux ans.
Depuis l’émergence de LIV Golf en 2022, le paysage du golf a été divisé. Des stars telles que Phil Mickelson et Brooks Koepka ont quitté le PGA Tour pour rejoindre cette nouvelle ligue, séduites par des contrats mirobolants.
Le PGA Tour, pour sa part, a réagi en augmentant considérablement les dotations de ses tournois, tentant de retenir ses joueurs et de préserver sa stature. Mais ces efforts n’ont pas suffi à empêcher des défections notables, telles que celles de Jon Rahm et Tyrrell Hatton.
Pour ma part, et je l’ai toujours écrit, cela a durablement abimé l’image du golf, et notamment celle des joueurs qui ont accepté de trahir le jeu, et ses principes fondamentaux.