Accueil À la Une Ping G440 : Toujours plus de loftjacking au détriment des amateurs ?

Ping G440 : Toujours plus de loftjacking au détriment des amateurs ?

Ping G440 : innovation ou marketing ? Notre test sans filtre
Les fers Ping G440 affichent un design modernisé, mais leur performance justifie-t-elle vraiment le passage à la caisse ? ⛳🔎

Les fers Ping G440 sont enfin là, et avec eux, la promesse d’un design plus tolérant et, comme toujours, plus accessible aux joueurs en quête d’amélioration. Pourtant, à chaque lancement d’une nouvelle génération de fers G, une question s’impose : S’agit-il d’un réel bond en avant ou d’une simple itération aux changements cosmétiques ? Dans cet article, nous allons passer au crible les G440 avec un œil critique, au-delà des discours marketing souvent trop optimistes. Car si Ping est une marque respectée pour sa constance et la qualité de ses produits, il ne faut pas oublier que l’industrie du golf a un talent certain pour vendre de l’innovation parfois discutable.

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Une approche orientée vitesse de balle

Ping a choisi une approche différente cette année : alors que les G430 mettaient l’accent sur la tolérance et la stabilité, les G440 misent davantage sur la vitesse de balle. Concrètement, cela passe par plusieurs ajustements techniques :

  • Une face 9 % plus fine que celle des G430, censée générer plus de vitesse de balle.
  • Une réduction de la hauteur de face, économisant environ 4 grammes, ce qui permet d’abaisser le centre de gravité et de favoriser un lancement plus haut.
  • Une version améliorée du PurFlex Badge, un insert censé améliorer la sensation et le son tout en optimisant la flexion de la face.

Sur le papier, ces changements sont pourtant discutables puisque le matériel de golf est normé, et qu’il n’est en réalité pas possible d’affiner la face. Le discours de la marque commence donc par une contre-vérité. C’est triste qu’en 2025 la marque continue à ignorer la montée en connaissance des golfeurs sur les supercheries du matériel, et ne tente un nouveau discours plus authentique, plus réaliste, et axé sur d’autres éléments qui pourraient néanmoins séduire les amateurs, comme la ligne, l’esthétique ou le toucher.

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1 COMMENT

  1. Excellent article ! Et bravo à Mygolfmeia de dire clairement les vérités !
    Lorsque , début 2000, j’ai ouvert, au Pecq, un grand magasin de matériel de golf, à l’enseigne, franchisée, Nevada Bob’s Golf, un de mes cousins, golfeur de haut niveau, +3 ( soit 3, sous le par), a éclaté de rire et s’est exclamé : “ah ! tu ouvres un magasin de golf, tu verras, c’est un métier d’escrocs !”
    J’ai , bien sûr, été stupéfait, mais, progressivement, le doute , chez moi, à grandi au sujet des améliorations soi disant constantes et prodigieuses des clubs produits par les grandes marques, et cela a fini par me conduitre à fermer ce magasin, pour, après une formation aux USA, ouvrir, non loin, il y a bientôt 20 ans, un atelier dédié, exclusivement à l’assemblabe de clubs de golf en sur mesure intégral, en partant des composants de base -têtes, shafts, et grips- et réglés, dans tous leurs paramètres pour chaque golfeur, en fonction de sa morphologie, de ses capacités physique et athlétique , et de son swing, et harmonisés entre eux, avec, pour objectif, que chaque club reste aisément jouable par son propriétaire et lui procure les trajectoires optimales et le bon échelonnement.
    La contrepartie est que je suis satisfait lorsque mes golfeurs ne reviennent me voir que de loin en loin, pour changer leurs grips, vérifier leurs lies, ou … échanger un peu autour d’un bon un café, alors que, avec le magasin, je donnais des primes à mes vendeurs lorsque mes clents revenaient régulièrement pour acquérit les nouveautés magiques. annoncées par les marques.
    Rt, comme me le disaient, à l’époque du magasin, les réprésentants des grandes marques, alors que je m’étonnais de leurs drivers trop longs et avec top peu de lofts, et de leurs fers, devenant, chaque année de plus en pls difficile à bien jouer : “tu comprends , la distance fait vendre !”. ” Et, quand je répondais , “peut être, mais si le golfeur en met de tous les côtés… “, la réplique, immédiate, était là : “”t’inquiète, on n’est pas à l’abri d’un bon coup !”
    Toute la stratégie des marque est là : 1/ convaincre qu’ils ne peuvent pas trouver mieux que les clubs de leur marque, et le maketing, à coup de centaines de millions de dollar est là pour ça, dont le Tour, et, 2/ faire en sorte que cela ne marche pas très bien, ce qui ouvre la voie aux clubs à la “technologie avancée” des nouveaux modèles.
    Les golfeurs doivent comprendre que les “grandes” marques ne sont pas là pour les aider à mieux jouer, mais pour leu vendre toulours plus