Dans l’univers du golf, rares sont les marques qui investissent pleinement dans une gamme spécifique pour les femmes. ONOFF, filiale du groupe japonais Globeride, revendique cette approche depuis des années et renouvelle son engagement avec la gamme Lady 2025. Présentée comme une fusion entre élégance et performance, cette nouvelle collection, qui sortira en mars, promet des avancées techniques tout en soignant l’esthétique. Mais au-delà du discours marketing, que valent vraiment ces clubs ?
Un design au service de la performance ?
La première chose que met en avant ONOFF, c’est l’apparence de ses clubs. La marque insiste sur leur design raffiné, avec des finitions en améthyste, émeraude ou saphir, et un choix de quatre couleurs de shafts (blanc, turquoise, violet et rose magenta).
L’idée est claire : séduire visuellement les golfeuses.
Si l’argument esthétique est indéniable, il soulève aussi une question : Est-ce un véritable atout pour le jeu, ou une façon d’attirer un public parfois négligé par l’industrie du golf ?
ONOFF affirme que “de beaux clubs aident à bien jouer” – un postulat discutable. Un club performant doit avant tout offrir un bon ressenti et une tolérance suffisante pour compenser les erreurs de frappe. Toutefois, c’est un discours qui a le mérite d’une forme d’honnéteté, en se focalisant sur la réalité tangible d’un club de golf comme argument de vente difficilement contestable : L’esthétique !
A l’heure où la plupart des marques inventent des balivernes sur les performances, elles abandonnent le territoire du storytelling et du design. Le design, c’est pourtant un élément qui compte dans l’achat d’un club de golf. On ne joue pas forcément bien, mais on peut vouloir jouer beau. Il n’y a rien de critiquable dans le fait de vouloir acheter des beaux clubs.
Des technologies intéressantes, mais pas inédites
ONOFF met en avant plusieurs innovations pour ses clubs Lady 2025.
Indiscutablement de très jolis clubs, ce qui fera vendre.
Maintenant, on aimerait savoir comment on peut “optimiser le centre de gravité”. Pardon, mais le centre de gravité de n’importe quel objet, c’est un point géométrique. Ca “s’optimise” comment, un point géométrique ?? Je lis par ailleurs sur leur site qu’ils ont “élargi” le sweet spot. Le”spot””, là encore, comme son nom l’indique, c’est un point qui, par définitin n’a pas de surface, alors , on fait comment pour l’élargir ?!
Après :
ONOFF insiste sur le fait que ses clubs s’adressent à toutes les golfeuses,”quel que soit leur niveau”. Ca alors ! Désolé de le dire, mais une telle affirmation c’est de l’attrape nigaudes, et plus directement, pardonnez l’expression, du foutage de gueule.Quant aux drivers, à 880 €, excusez du peu, ils seront trop longs pour la plupart des golfeuses et leur loft maximum de 14″ degré, totalement insuffisant pour optimisr la distance de la plupart des goleuses. Quant aux 10,5 et 11,5 ils en feront, , yrès généralement en perdre beaucoup.Et rien ne saurait justifier qu’un driver standard, sorti du réyon d’un magasin dépasse un prix autour de 300 €
En conclusion, autant, au départ, ONOFF semblait vouloir rester à distance du tout marketing, avec tout le baratin que cela signifie, autant, ils s’y sont dorénavant rangés.