Ce n’est pas la forme de votre swing qui détermine votre score, ni le centrage exact de votre putt, ni la planeité parfaite de votre trajectoire. Ce qui compte, ce sont les faits. Et les faits, Sasho MacKenzie les mesure. À 46 ans, ce professeur de biomécanique de l’université St. Francis Xavier, en Nouvelle-Écosse, s’est imposé comme l’un des cerveaux les plus influents du golf moderne. Pourtant, Sasho MacKenzie ne s’exprime pas en slogans, ne vend pas de recette miracle. Il observe, il questionne, il teste. Son laboratoire, équipé d’accéléromètres, de radars, de plateformes de force et d’intelligence de données, est devenu un carrefour entre la théorie académique et la performance de haut niveau. À l’écouter, ce n’est pas le swing qui est complexe, c’est notre manière de l’interpréter.
« Je ne cherche pas à avoir raison. Je veux juste comprendre ce qui fait progresser un joueur », affirme-t-il, presque désolé que cela n’aille pas plus vite dans l’industrie.
Détruire les dogmes, un putt à la fois
Lors du Coach Camp organisé par Andrew Rice, Sasho MacKenzie a présenté ce que certains appellent déjà « la mise à jour majeure du putting depuis Dave Pelz ». Son exposé ne portait pas sur un grip ou une posture, mais sur la hiérarchie réelle des facteurs qui influencent la performance sur les greens.