Début 2017, la série de fers PING G était la plus vendue en France. En réalité, depuis près de 18 mois, cette série emblématique de la marque PING est soit numéro un ou numéro deux des ventes de fers, grâce notamment à son positionnement performance/prix à la croisée des chemins. Dans nos précédents tests, nous étions arrivés à la conclusion que cette série avait pour principal point fort sa maniabilité… Comprenez que la série G était assez facile à jouer. A l’heure où les marques ferment les lofts pour promettre plus de distance, au-delà des communiqués de presse ou du marketing, que vaut vraiment la nouvelle série G400 ? J’ai pu avoir un premier aperçu en testant ce fer G400 sur 4 shafts différents (acier stiff et regular ainsi que graphite stiff et regular).
Des fers PING G400 dans la suite logique des fers PING G ?
La série G est une des séries de fers les plus vendues en France car elle se positionne sur le plus gros marché : le segment des clubs « improvment » pour joueurs en progressions, sachant que l’index moyen en France est compris entre 24 et 28.
Alors que les marques usent et abusent des clichés sur les professionnels qui jouent de tels clubs, et se confondent en arguments élogieux. Ils ne jouent pas ces clubs. Chez Ping, ils ont le choix avec des iBlade ou des i200, à savoir des lames MB ou CB (muscleback ou cavity back).
Pour les golfeurs en progressions, les marques ont compris depuis longtemps qu’il fallait proposer plus de distance, quitte à devoir sacrifier un peu en pouvoir stoppant, et donc en spin.
Depuis quelques années, les fers 7 se sont discrètement transformés en fers 5 !
Derrière, les marques ont beau jeu de vous inviter à sacrifier votre fer 3 ou votre fer 4 au profit d’un hybride…
PING est même à l’origine du phénomène avec feu la série eye-2, première série à valider l’idée de fermer les lofts tout en augmentant la hauteur de trajectoire.