Depuis plus de 25 ans, le golf est toujours une passion, et en tant qu’enseignant Professionnel de golf, ma curiosité et mon questionnement m’amènent à réfléchir régulièrement sur mon acte d’enseignement. Ma formation professionnelle, mes études de Professeur d’éducation Physique m’ont permis d’appréhender la démarche sur l’acte moteur, fondement pédagogique de l’apprentissage technique d’une activité sportive.
La biomécanique aide à comprendre, et à mieux construire son swing de golf
Cela me conduit à proposer un concept d’enseignement pragmatique, avec une démarche s’appuyant sur le fonctionnement biomécanique du corps dans la construction du swing de golf, dans le but de faire appréhender, et ressentir les différentes phases du mouvement, de mieux comprendre son utilisation, et ses effets sur le swing.
Pour cela, il suffit d’établir un parallèle permanent entre un dysfonctionnement corporel et l’erreur technique, en mettant en place une alternance d’exercices physiques de proprioception, et un retour immédiat sur la frappe, en se focalisant sur le point à modifier, et à ressentir.
Sans le moteur corps qui transmet la vitesse, le trajet du club, l’angle d’attaque, l’orientation de la face du club, il est difficile d’obtenir la distance souhaitée, la précision, la régularité, essence même du sport golf au service d’un résultat « score ».
Mon expérience m’amène à constater que beaucoup d’amateurs ont parfois des idées floues, n’ont pas de repères précis sur la construction de leur swing, et procèdent souvent par « essai erreur », procédure qui prend du temps, et qui a un inconvénient, c’est qu’elle crée des syncinésies.
Chose qui perturbe la reproduction répétitive et régulière du mouvement, qui désorganise l’image du corps dans l’espace et le temps, gage de bonnes coordinations.
Quelques points paraissent essentiels à associer à l’approche biomécanique du geste, c’est la recherche d’un relâchement qu’il est difficile de faire trouver au joueur trop préoccuper par une recherche de contrôle permanent de ses épaules (contraction de la ceinture scapulaire), de ses bras, et de ses avant-bras.