Entre la version officielle décrite dans le livre, et les versions de Stack and tilt qui ont filtré sur Internet, ou même celle de Sean Foley, on peut bien voir et lire que cette méthode a aussi été beaucoup déformée depuis son origine. Dans cette dernière partie du dossier consacré à la méthode Stack and tilt, revenons sur les raisons qui ont contribué à éteindre le débat, et les enseignements à tirer, pour le swing d’un débutant comme pour un golfeur plus confirmé.
Existe-t-il vraiment un seul swing ou une seule méthode pour apprendre à swinguer ?
Nombreux ont été ceux qui ont écrit et surtout théorisé le swing de golf. Ils ont souvent cherché des similitudes entre des swings de toutes époques, tout en trouvant finalement plus ou moins toujours des petites différences.
Cela illustre à quel point le swing de golf d’un individu diffère par rapport à un autre, et que des points communs ne font pas nécessairement une seule et même méthode.
Finalement, tout le monde cherche le moyen d’être plus consistant, et quand on croit y parvenir, on crie « Euréka », en ayant en même temps envie de dire au monde entier, en quoi sa méthode est enfin la meilleure.
Y-at-il vraiment une seule méthode qui marche ou la quête du swing de golf parfait est-elle vaine ?
S’agissant de la méthode Stack and tilt, le premier problème rencontré par les auteurs a été le fait que dans un monde où tout est basé sur le sacro-saint PGA Tour, pour que l’on considère que vous avez absolument raison, il faudrait idéalement que les dix meilleurs joueurs du monde soient des adeptes de la méthode.
Or, à ce jour, Mike Weir et Aaron Baddeley, de très grands joueurs de golf, sont à la fois en fin de carrière, et plutôt loin de leurs meilleures années, et bien qu’en golf, il faille se garder d’être définitif.