Pour démontrer le nouveau swing dit du TOUR, les deux coachs américains Plummer et Bennet ont souvent cité en exemple Aaron Baddeley, qui a adopté la méthode Stack and Tilt en 2006. Dès 2007, il a connu d’excellents résultats, avant de lentement décliner d’un point de vue des performances sur le PGA Tour. Pour illustrer le dossier consacré à cette méthode, découvrez une description du swing de l’australien, pour en comprendre les étapes clés.
L’exemple du swing d’Aaron Baddeley
Pour mémoire, ce golfeur australien a été rapidement considéré comme l’un des plus grands talents du circuit professionnel à ses débuts en 2000.
Plus jeune joueur à représenter l’Australie pour le Eisenhower Trophy, il a gravi très rapidement les échelons vers le haut niveau, et jusqu’à remporter son premier tournoi sur le circuit PGA Tour en 2006.
Après un deuxième succès en 2007, il entra dans le top-50 des meilleurs joueurs du monde, et cette même année, il se fit remarquer en menant l’US Open de deux coups avant le dernier tour.
2007, année où il fait donc justement la démonstration de la méthode Stack and tilt adoptée un an plus tôt, sera en fait le summum de sa carrière.
Depuis, après des phases de méformes et de manques de résultats, il a obtenu une nouvelle victoire au Northern Trust Open en 2011, et plus récemment une victoire au Barbasol Championship en 2016.
Loin d’être devenu l’égal d’Adam Scott (de le même génération), il se situe aujourd’hui autour de la 250eme place mondiale.
A 37 ans, il a accumulé une dizaine de victoires chez les professionnels pour une carrière tout à fait honorable, mais loin de ce qui lui était prédit à 20 ans.
2007 restera vraiment jusqu’à présent le point haut de son parcours pro, et donc l’année de la découverte de sa méthode Stack and tilt.