L’innovation dans le golf n’est pas uniquement une affaire de matériaux high-tech ou de révolutions aérodynamiques. Parfois, la nouveauté réside dans un éclat de couleur, une touche artistique sur un terrain traditionnellement dominé par le vert et le blanc. TaylorMade, dans son dernier coup de communication, a injecté de la vie dans l’accessoire le plus fondamental du golfeur : la balle. La SpeedSoft Ink a le mérite de marquer les esprits. Mais une question demeure : ces éclats de couleur, ces touches vibrantes, améliorent-ils le jeu, ou ne sont-ils qu’une fantaisie esthétique destinée à séduire le golfeur à la recherche de diversité dans son sac de golf ?
Une tendance a le vent en poupe : l’essor des balles à motifs
Des pros tels que Tommy Fleetwood et Rickie Fowler auraient embrassé cette vague, non seulement pour une question d’esthétique mais également pour la promesse d’une meilleure alignement et un retour visuel optimisé sur les greens.
Comme il s’agit dans les deux cas de golfeurs sous contrat avec TaylorMade pour les balles, je reste dubitatif et prudent sur l’intérêt technique, et bien plus convaincu de l’intérêt commercial et marketing…
TaylorMade, avec son modèle SpeedSoft Ink, entend donc surfer sur cette vague tout en apportant sa touche.
Conçu pour les golfeurs qui n’affichent pas les vitesses de swing vertigineuses des professionnels, la SpeedSoft Ink se veut être la réponse pour ceux cherchant à allier distance et sensation sans sacrifier l’un pour l’autre.
Cette balle deux pièces à faible compression (50) s’éloigne de la quête incessante de la vitesse pure pour flirter avec la douceur, une douceur qui, selon TaylorMade, serait sans précédent dans leur gamme.
Cependant, la fonctionnalité principale de l’Ink est esthétique, avec un motif de taches de peinture qui se distingue nettement des technologies d’alignement comme la pix de TP5 ou la Triple Track de Callaway.