Le Qi35, prochain driver phare de TaylorMade pour 2025, a officiellement fait son apparition sur la liste des clubs conformes de l’USGA. Fidèle à ses habitudes, la marque propose trois modèles distincts — Qi35 standard, Qi35 MAX, et Qi35 LS — qui reprennent les bases du Qi10 tout en promettant des améliorations intéressantes. Mais au-delà du marketing bien rodé, qu’apporte vraiment cette nouvelle gamme ?
Qi35 : un modèle “standard”, mais plus ajustable ?
Le modèle de base du Qi35 est celui qui devrait s’adapter au plus grand nombre de golfeurs.
L’ajout notable cette année est un port de poids frontal de 3 grammes, visible sur les photos de l’USGA.
Alors que cette masse semble insignifiante au premier abord, elle soulève des questions intéressantes : TaylorMade prévoit-il un véritable système de poids ajustable avant-arrière ? Cela permettrait un contrôle plus fin de la trajectoire, une fonctionnalité jusqu’ici absente de la version précédente.
L’hypothèse d’un simple équilibrage de swing reste plausible, mais si la marque propose un poids plus lourd à l’arrière pour influencer le centre de gravité, on pourrait enfin parler d’un vrai pas en avant pour la polyvalence.
Cela serait une réponse aux attentes croissantes des golfeurs qui recherchent des ajustements simples, mais efficaces.
Une nouvelle et remarquable application de la loi de Brandolini que Taylor Made et d’autres savent expliter à merveille pour développer leurs leurs ventes.
Mais, que dit-elle, cette loi ?
Et bien : “la loi dite de Brandolini ou le principe d’asymétrie des baratins est l’aphorisme selon lequel « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des sottises est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ». Ainsi, s’il est facile de créer une fausse information — sur le fond et la forme — en quelques minutes, il faudra probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et montrer la fausseté de l’ensemble.
Ce principe critique la technique de propagande qui consiste à diffuser de l’infox facilement et en masse, afin d’exploiter la crédulité d’un certain public en faisant appel à son système de pensée rapide, instinctif et émotionnel.”
Tout et dit , et les fake additionnées autour du fiutur driver sont un exemple spectaculaire de son utilisation.
Ainsi :
– MOI 10 K :il a étét clairement démontré qu’il n’existe rien de tel
-driver “low spin” : 1/ le spin dépend, de la vitesse de frappe, et de l’écart entre le loft dynamique du driver à l’impact et de l’angle d’attaque, ce qui s’appelle le “spin loft”, donc , en priorité du swing du golfeur, 2/ il existe un spin optimal pour chaque vitesse de frappe, et le “low spin” (à combien d’ailleurs ?) , n’offre aucune garantie, à ce sujet.
– 4 grammes en plus ou en moins : le poids de la tête joue un rôle, mais on ne peut en aucun cas généraliser une valeur particulière, sans compter que l’effet, s’il y en a un, sera différent suivant le poids de la tête…
– poids fixes : allons bon ! Mais c’est bien sûr ! Ne nous disait-on pas que la quintescence de l’optimisation c’était précisément , le réglage du positionnement de ces poids, quand bien même on savait depuis longtemps qu’il fallait faire bouger au moins 30 grammes pour obtenir un effet marqué autrement que sur un robot, ce qu’aucune tête, sauf certaine Wishon ne permettait.
-réduire le spin : voir plus haut,
– face carbone : la belle blague ! Callaway n’a-t-il pas tenté cela il y a plus de 20 ans avec le “Fusion”, vite abandonné, et une face en carbone permet-elle d’obtenir un coefficient de restitution (ou CT), supérieur à la limite imposée par l’USGA, sans que cela se voie ?
Mais, comme vous voyez, contrer toutes ces fakes demande, ainsi que le dit Bardolini, beaucoup d’énergie et de temps, sans toujours, loin de là, arriver à convaincre.
Et oui, ion est bien “en plein diffusion d’infox, facilement et en masse, afin d’exploiter la crédulité d’un certain public en faisant appel à son système de pensée rapide, instinctif et émotionnel”…