Bryson DeChambeau, souvent surnommé le “scientifique fou” du golf, est connu pour son approche peu conventionnelle du matériel de golf. Récemment, il a encore une fois fait les gros titres, en utilisant des fers 3D-imprimés avec une caractéristique unique : une face avec du bulge (de l’arrondi). Est-ce une véritable avancée technologique ou simplement une expérimentation de plus ? Quels sont les bénéfices et les inconvénients potentiels de ces fers ? Avant de tirer des conclusions hâtives, il est essentiel d’examiner de plus près ce qu’est le bulge and roll, comment cela fonctionne, et pourquoi cela pourrait – ou non – révolutionner le jeu de DeChambeau, et surtout, si ce principe peut se dupliquer pour les golfeurs amateurs.
Comprendre le Bulge and Roll
Dans le domaine du matériel de golf, les termes bulge et roll désignent des caractéristiques spécifiques du design des faces de clubs, principalement les bois et les drivers.
Ces termes sont essentiels pour comprendre comment les clubs interagissent avec la balle lors des impacts décentrés.
Le bulge est la courbure de la face du club allant du talon à la pointe. La face du drive n’est pas tout à fait plate…
Cette courbure permet de corriger les trajectoires des coups décentrés.
Voyons cela :
– fabrication 3D- imprimés : très bien pour permettre aux fabricants , de céer et tester rapidement, pour un tout petit nombre de golfeurs d’élite, différentes conceptions et designs, très précis, des têtes, mais, intrinsèquement, cela n’apporte rien de spécial sur leplan mécanique et balistique. Des fers aux mêmes designs, carctéristiques, manufacturé avec soin, de façon traditionnelle, donneraient exactement le même résultat,
– bulge: oui une petite amélioration de la précision sur les coups décentrés, bonne à prendre, mais uniquement pour les très rares golfeurs ayant d’énormes vitesses de frappe , tellles que celles de DeChambeau. Pour les autres , cela n’a aucun intérêt,
– lofts très bas (décalés de deux numéros et plus par rapport aux séries classsiques: un réglage issu du fitting prenant en compte la vitesse de Bryson. Rien d’extraordinaire.
En fait, la seule conception qui change vraiment la précision et la régularité du jeu reste celle des longueur unique, voire des “combo length” , avec , éventuellemenT deux ou trois longueurs de fers différentes dans la série, au lieu d’une longueur par fer. Cela pour ajuster plus finement les écarts de portée et d’angle de descente entre chaque fer. Mais l’expérience montre qu’il n’est pas nécessaire, comme le fait Avoda, de revenir, au delà du fer 8, à une longueur spécifique par fer, ce qui ne peut que nuire à la répétitivité du swing et donc à la régularité et la précision que procure la série.
Notre expérience montre qu’avec une vitesse de frappe de 80 à 95 mph au fer 8, seul le fer 5, ou le fer 4 devra être un peu plus long.
La conclusion reste inchangée : à caractéristiques de swing donné, il ne peut être contesté que, hors difficultés possibles liées aux habitudes, seules les séries longueur unique, bien réglées pour chaque golfeur, lui permettront de jouer à son meilleur niveau, pour la raison, élémentaire, que de telles séries, en éliminant la plupart des facteurs de dispersion inhérentes aux séries classiques, ne peuvent que réduire l’écart type de chaque série de shots, autour du point moyen, et donc, optimiser le score
Bonjour. Que pensez-vous, lors d’un changement de grip par exemple, de couper ses fers de 7 à P à la même longueur ? et également de faire de même avec sa série de wedge.
Les shafts ont une flexibilité variable entre la base et l’extrémité, et donc si on raccourcit un shaft on change sa réaction. On va donc avoir un fer 5 de la même longueur que le fer 9 mais avec une flexibilité différente. De même pour le moment d’inertie du club. Il faut vraiment passer par un fitter connaissant la question…