La plus récente innovation dans le domaine du matériel de golf vient de Cobra, qui a lancé sur le marché les premiers fers imprimés en 3D destinés aux amateurs, les LIMIT3D. Proposés à seulement 500 séries dans le monde entier, ces clubs représentent une prouesse technologique significative et un changement potentiel dans la manière dont les clubs de golf pourraient être conçus à l’avenir. Historiquement, Cobra a toujours été en quête d’innovation, expérimentant avec divers matériaux et techniques. Les fers LIMIT3D ne dérogent pas à cette ambition, incorporant une technologie de pointe non seulement pour optimiser les aspects techniques du club, mais aussi pour repenser le processus de production lui-même. En adoptant l’impression 3D, Cobra propose une nouvelle manière de concevoir les clubs, permettant une customisation accrue et une adaptation rapide aux besoins spécifiques des joueurs. Alors que les avantages pour le fabricant sont clairs en termes de liberté de conception et d’efficacité de production, la question demeure : quel est le véritable bénéfice pour le golfeur ? Est-ce que cette technologie, malgré son coût élevé, apporte une amélioration tangible pour le joueur moyen ou est-elle simplement une avancée impressionnante sur le plan technique avec un impact limité sur le jeu ?
Le processus d’impression 3D et ses avantages pour la fabrication
L’impression 3D, ou fabrication additive, est un processus qui construit un objet couche par couche à partir de matériaux numériquement modélisés.
Cobra a adopté cette technologie pour produire ses nouveaux fers LIMIT3D, en utilisant une méthode spécifique appelée fusion sélective par laser (SLM).
Cette technique implique de superposer des couches fines de poudre métallique, ici de l’acier inoxydable 316L, qui sont ensuite fusionnées localement par un laser puissant.
Le résultat est un composant métallique dense avec une complexité géométrique qui serait difficile, voire impossible, à réaliser avec des méthodes de fabrication traditionnelles.