
Sur les fairways du samedi matin, on entend souvent les mêmes phrases : « On fait une meilleure balle ? », « Stableford comme d’hab ? » ou encore « On joue avec les mêmes équipes ? ». Des routines confortables, certes. Mais à force de les répéter, elles finissent par aplatir l’expérience du golf à plusieurs. Et si l’ennui s’était sournoisement glissé dans vos parties à quatre ? C’est là qu’un jeu au nom singulier – le jeu du loup – refait surface. Un format ni tout à fait collectif, ni totalement individuel, qui injecte du sel stratégique et de la tension jusqu’au dernier putt. Un jeu qui bouleverse les alliances, stimule les nerfs et ressoude les groupes. Mais comment fonctionne-t-il réellement ? Et pourquoi séduit-il autant ?
Le principe du jeu du loup est simple dans ses grandes lignes mais redoutable dans ses implications.
À chaque trou, un joueur devient le « loup ». Il observe les mises en jeu de ses camarades et décide – au moment opportun – de choisir un partenaire pour former une équipe en match play deux contre deux, ou bien de partir seul affronter les trois autres.
Le loup peut aussi, pour les plus téméraires, déclarer avant le trou qu’il ira en solo coûte que coûte : on parle alors de « Blind Wolf ».