Dans une industrie où l’innovation technologique se heurte souvent à l’exagération marketing, Ping revient cet été avec deux nouveautés : la série de fers Ping i240, censée succéder à la très respectée i230, et les iDi, des driving-iron censés rivaliser avec les meilleures utility du marché. L’ambition est claire : séduire aussi bien les joueurs professionnels que les amateurs exigeants. Mais au-delà des superlatifs et des promesses de gains miraculeux, que valent réellement ces nouveaux clubs ? Tentative de décryptage.
Un fer PLAYER… mais tolérant ?
Le discours officiel de Ping positionne l’i240 comme un « fer player », autrement dit un club de précision, mais sans sacrifier la tolérance. Le cœur de l’argument marketing repose sur une construction multi-matériaux et un repositionnement du centre de gravité (CG) pour offrir un MOI accru, donc plus de stabilité sur les frappes décentrées. Ping vante ainsi une tête plus stable, un vol de balle plus haut, et une distance légèrement augmentée.
Sur le papier, difficile de ne pas y voir une tentative de quadrature du cercle : séduire les amateurs de sensations pures tout en caressant les joueurs plus irréguliers dans le sens du swing. Le badge de cavité plus léger de 8,5 grammes et l’insert élastomère sont les vedettes de cette évolution.