Parfois moqué, souvent négligé, le bois 7 semble connaître une seconde vie. Des pros aux amateurs, en passant par les équipementiers, ce club à loft élevé redessine les contours des sacs modernes. Mais cette résurgence est-elle fondée sur des données réelles… ou bien s’agit-il d’un effet de mode orchestré par l’industrie ? Quand Scottie Scheffler décide de mettre un bois 7 dans son sac pour le Genesis Invitational 2025, c’est loin d’être anodin. Son caddie, Ted Scott, avait identifié un problème de gapping entre son fer le plus long et son bois 3, et les essais menés en collaboration avec l’équipe TaylorMade ont confirmé que l’option la plus efficace n’était ni un hybride, ni un driving iron, mais bien… un bois 7 de 19,75° de loft. Scheffler le tape à 245 yards (environ 224 mètres), avec une trajectoire culminant en hauteur à plus de 39 mètres et un spin de 4200 tours par minute. « Il voulait pouvoir attaquer les greens depuis le rough avec plus de hauteur, plus de spin, et plus de tolérance. C’est exactement ce que le bois 7 lui a offert », confie Adrian Rietveld, Tourfitter chez TaylorMade.
Ce choix est loin d’être isolé. Ludvig Aberg, Max Homa, Xander Schauffele, Tommy Fleetwood ou encore Tyrrell Hatton utilisent tous un bois 7, voire un bois 9 pour certains.