
Pour les amateurs de golf comme pour les pros, le rough agit souvent comme une énigme végétale. Vous êtes à 135 mètres du drapeau, fer 7 en main. Sur le fairway, aucun doute, vous pouvez y aller franchement. Mais dans le rough ? La question se corse : combien de mètres allez-vous réellement perdre ? Quelle trajectoire prendre ? Est-ce que le fameux coup « flyer de green » va vous trahir ? Pour les joueurs classés entre 15 et 25 d’index — une population majoritaire chez les seniors et les hommes — cette question n’est pas qu’un sujet de curiosité, elle est une question de performance sur le parcours.
Les roughs longs, denses, parfois impitoyables comme ceux que l’on voit à l’US Open, n’ont pas besoin d’être à Oakmont pour ruiner un score.
Selon une étude de Golf Digest réalisée par Drew Powell (+2.3 d’index) et Sam Weinman (11.2), la perte de distance en sortie de rough peut varier de 7 à 18 mètres, selon le club utilisé, la qualité du lie et la densité de l’herbe.
Loin d’être anecdotique, cet écart peut transformer un coup d’approche en un double-bogey évitable. Mais au-delà des chiffres, que nous dit réellement cette donnée pour le joueur moyen ?