TaylorMade vient de dévoiler son dernier-né dans la lignée des putters Spider : le Spider Zero Torque. Comme toujours avec les lancements de la marque californienne, les promesses sont nombreuses, les superlatifs omniprésents, et la technologie, au moins sur le papier, semble sortie tout droit d’un laboratoire de la NASA. Mais que vaut vraiment cette nouvelle itération ? Et surtout, cette avalanche d’arguments techniques justifie-t-elle un tarif flirtant avec les 550 dollars pour certaines versions ? Nous avons passé au crible les principales innovations annoncées par TaylorMade, et pris un peu de recul sur ce qui relève réellement du progrès, et ce qui n’est peut-être qu’un emballage marketing de plus dans la galaxie des putters modernes.
Un design multi-matériaux… mais rien de nouveau sous le soleil ?
Le Spider ZT est présenté comme un putter à fort moment d’inertie (MOI) grâce à une construction multi-matériaux. Concrètement, TaylorMade associe ici une face en acier inoxydable 303 à un châssis arrière en aluminium 6061, plus léger. Rien de révolutionnaire dans ce choix : cette combinaison est déjà bien connue dans l’industrie, y compris chez TaylorMade elle-même depuis plusieurs années.
L’argument de « stabilité extrême » revient en boucle, lié à cette construction dite « perimeter weighted », avec trois poids TSS judicieusement positionnés.