Dans le petit monde des clubs de golf, chaque nouvelle sortie est accompagnée d’un torrent de superlatifs, de chiffres savamment choisis, et d’un discours très bien rôdé sur « l’innovation ». Et la dernière salve médiatique autour du Ping G440 en est une parfaite illustration. Présenté dans une vidéo à succès de Golf Digest comme une révolution technologique validée par un robot de test, ce nouveau driver serait à la fois plus long, plus tolérant, plus stable, plus tout. Mais à force de vouloir être « plus » dans tous les domaines à la fois, la rhétorique vire à l’absurde. Et surtout, elle masque une réalité bien moins flatteuse pour le consommateur. Voici pourquoi cette avalanche de données robotisées, soi-disant impartiales, est en réalité une stratégie marketing déguisée – et comment elle risque de vous faire dépenser inutilement plusieurs centaines d’euros.
Un test robotisé présenté comme neutre, mais conçu pour vendre
Sur le papier, l’idée est séduisante : un robot de swing reproduit un geste de golfeur amateur (95 mph de vitesse de tête), frappe chaque driver (G425, G430, G440) dans neuf zones de la face, et mesure avec précision la vitesse de balle, le spin, la dispersion, et la distance.
Les images motrant des impacts totalement décentés, accompagnées d’un commentaire affirmant que l’on n’avait perdu que 1,8 yard, soit 1,60 de distance, sont , à l’évidence, des montages trompeurs et mensongers. Mais Ping nous avait déjà démontré sa profonde malhonnêteté avec le driver G 430 done le MOI étéit annoncé à 10 K, alors que ce 10 K n’était que la somme de deux MOI. Une scandaleuse supercherie…