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Fitting et matériel de golf : En fait-on trop ?

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Nous sommes ravis de vous présenter une émission spéciale A l’heure du golf : “Fitting et matériel de golf : En fait-on trop ?” Une exploration approfondie de l’univers du golf et de l’importance du matériel adapté à chaque joueur, et peut-être même trop… Dans cet épisode exclusif, nous accueillons deux invités passionnés :

  • Alexandre d’Incau, un pro club maker expérimenté de Seignosse, qui partage ses 15 ans d’expertise dans le domaine du fitting.
  • Manuel, un golfeur amateur enthousiaste, joueur du Nord de la France, qui offre son point de vue personnel sur l’utilisation du matériel de golf.

🔍 Au programme :

  1. Débat central :
    • La question provocatrice était : « Si vos clubs ne sont pas fittés, ne savez-vous pas jouer au golf ? »
    • Manuel a comparé le fitting à un jeu de cartes, soulignant qu’on peut jouer mais pas nécessairement bien sans clubs fittés.
    • Alexandre a nuancé cette idée, affirmant qu’on peut jouer au golf sans fitting, mais que cela dépend des objectifs personnels du joueur.
  2. Évolution et impact du fitting :
    • Discussion sur l’évolution du fitting au cours des 15 dernières années.
    • Analyse des statistiques montrant une augmentation significative de l’intérêt pour le fitting et le matériel de golf.
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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

2 COMMENTS

  1. Bonjour. Pour rebondir sur la partie de ton émission où vous avez abordé le fitting du putter, je viens de recevoir mon nouveau putter fitté. Je n’ai jamais eu de réelles sensations au putting et ce compartiment de jeux a toujours été ma bête noire, à me dégouter de putter. Je me suis finalement décidé à prendre RDV chez un fitteur professionnel indépendant de ma région. Je l’ai reçu il y a 10 jours environ et je suis stupéfait du résultat, de pénible et angoissant, putter est devenu un réel plaisir. À tous ceux qui ont des problèmes récurent au putting, je vous recommande ardemment d’avoir la même démarche que moi, vous n’allez pas en croire le résultat.

  2. Beaucoup d’observations intéressantes, parce que frapper au coin du coin du bon sens; par Manu, l’utilisateur, dont il était évidemment indispensable d’avoir le témoignage.
    Et la plupart des remarques d’Alain d’Incau, dont l’expérience transparaît dans les propos, sont très pertinentes, notamment lorsqu’il dit que, finalement, ce qui compte le moins, dans un club c’est, à type de design équivalent, sa tête, et que donc, impicitement, ce qui compte le plus, c’est son réglage. À ce sujet, Tom Wishon qui fait des têtes exceptionnelles n’hésite pas à dire la même chose. On regrettera cependant que D’Incau n’évoque pas un facteur, absolument essentiel en vue de l’amélioration du jeu . Et ce facteur c’est l’harmonisation des clubs entre eux, c’est-à-dire, notamment, le réglage en MOI, (plutôt qu’en swingweight), en hauteur constante à l’adresse, en “frequency matching”, en oscillation linéaire, voire en « Perfect Balance » (Swingweight et MOI constants dans toute la série), ce qui mettra en action les mêmes forces et procurera de club en club des sensations très homogènes. Et, là encore, on aura chez les clubfitters/clumakers professionnels indépendants une différence totale par rapport à ce qui pourra être fait en magasin. Par ailleurs, je puis affirmer, que ce n’est pas lorsque le golfeur commence à jouer en dessous de 15 que le fitting lui devient utile, voire indispensable. Bien au contraire, des clubs bien réglés à la morphologie, aux capacités physiques et athlétiques de chaque golfeur, et harmonisés entren eux feront qu’un golfeur moyen, voire débutant, progressera beaucoup plus vite, alors qu’un bon golfeur déjà habitué à s’adapter à chacun de ces clubs, car c’est de cela alors dont il s’agit, pourra assez bien les maîtriser même s’ils ne sont pas fittés. À cet égard, l’expérience montre que finalement, l’harmonisation des clubs entre eux, au travers des différents possibilités de réglage évoquées plus haut est quasiment plus importante que le réglage de référence lui-même. En effet si, par exemple, tous les fers d’une même série donnent les mêmes sensations, le golfeur s’y habituera et deviendra plus régulier, beaucoup plus rapidement que si chaque club est différent dans les sensations qu’il procure et les forces qu’il conduit à mettre en oeuvre.
    Il ne faut pas oublier, non plus, à ce sujet, que le golf est un jeu de statistiques, et que, pour optimiser la statistique il faut améliorer la régularité, et donc réduire les écarts. Et comment réduire les écarts ? Et bien en diminuant les différences de posture de sensations, de forces en action et de l’ensemble des paramètres balistique de fer en fer. Mais, évidemment, c’est quelque chose que les grandes marques et leurs distributeurs n’auraient aucun intérêt, bien au contraire à mettre en avant.
    Il est intéressant de noter par ailleurs que le sondage présenté met au premier rang la performance. Or, très généralement, je constate que, lorsque l’on pousse un peu les golfeurs, ils vous disent que c’est avant tout le plaisir qu’ils recherchent. Et du plaisir vient la performance. Ne serait-ce que par ce que très généralement, lorsque l’on prend plus de plaisir, et que l’on a moins de frustrations, et bien, on joue plus souvent et qu’ainsi on améliore sa régularité. De même, que les golfeurs mettent loin derrière la performance la régularité montre à quel point l’information et l’enseignement sur sont insuffisants, voire trompeurs. Et, à ce sujet, je vois qu’Alain D’Incau va dans mon sens, lorsque j’affirme ici que la régularité est vraiment le facteur clé de la performance. A ce sujet, il ne faut jamais oublier que ce ne sont pas les bons coups qui font le score, mais les mauvais, et que donc, si l’on veut améliorer sa performance il faut aller vers des clubs qui permettront de faire moins de mauvais coups et des mauvais coups moins mauvais. Mais, évidemment, là encore, ce n’est pas quelque chose que les revendeurs de matériel mettront en avant, préférant, c’est plus facile, vendre, par exemple, un driver, sur un drive exceptionnel, qui finira bien par arriver (on n’est pas à l’abri d’un bon coup), que sur une moyenne qu’il prendra beaucoup plus de temps à établir et à optimiser via un fitting et un assemblage professionnel.