Jonathan Smith, fondateur de la GEO Foundation for Sustainable Golf, a récemment lancé un appel urgent à l’action. Selon lui, les terrains de golf, souvent perçus comme des enclaves de verdure coûteuses et exclusives, possèdent en réalité un potentiel sous-estimé pour devenir des alliés précieux dans la lutte pour la durabilité environnementale et la résilience communautaire. Invité du podcast Syngenta Golf lors de la Semaine du Golf Durable, Smith a exposé une vision claire : il est temps que le monde du golf prenne des mesures concrètes et ambitieuses pour intégrer les enjeux écologiques et sociaux au cœur de ses pratiques.
Dans un contexte où le réchauffement climatique, la dégradation de la biodiversité et la pression sur les ressources deviennent des préoccupations majeures, les terrains de golf, qui couvrent une superficie mondiale équivalente à celle de la Belgique, pourraient transformer leur image en jouant un rôle déterminant pour l’environnement et la société.
En exploitant leur vaste surface naturelle – dont près de la moitié est laissée à l’état sauvage –, ces espaces verts pourraient devenir des refuges pour la biodiversité et des modèles de gestion durable de l’eau, tout en contribuant activement au bien-être des communautés environnantes.
L’urgence d’un changement : la durabilité comme moteur de transformation
Smith ne mâche pas ses mots : pour lui, le temps est compté.
“Les clubs doivent sortir de leur silence, afficher clairement leurs engagements, et communiquer les résultats obtenus,” déclare-t-il.
Il exhorte les terrains de golf à ne plus hésiter et à mettre en œuvre des initiatives durables dès maintenant, avant que des réglementations plus contraignantes ne leur soient imposées.
Cette intégration de la durabilité pourrait représenter une opportunité pour les clubs de golf, qui peinent parfois à attirer de nouveaux membres, en offrant une réponse concrète aux préoccupations actuelles des citoyens en matière d’environnement et de qualité de vie.