Fin 2021, plusieurs acteurs de la filière golf française dont en premier lieu la Fédération se félicitaient de la croissance du nombre de licenciés golf. Le 8 décembre dernier, la FFG publiait en effet un record historique du nombre de licenciés à 436 846, soit une progression supérieur de 8% par rapport à l’année 2020. Effectivement, le contexte n’a peut-être jamais été aussi porteur et favorable à la découverte du golf. Toutefois, plusieurs questions se posent au moment de basculer en 2022. Dans un contexte aussi favorable, 30 000 licenciés de plus, est-ce finalement le signe que le golf peut se développer ou au contraire l’expression d’un terrain de jeu limité ? Quel est le réel potentiel de développement du golf dans l’hexagone et pour un pays de 67 millions d’habitants ? A l’occasion de la Ryder Cup en France, les dirigeants de la filière escomptaient pourtant 700 000 licenciés en 2022. Au regard de l’histoire, ces chiffres vendus à l’état, aux contribuables et aux licenciés, étaient-ils vraiment réalistes ou fantaisistes ?
Pour beaucoup d’acteurs de la filière golf, une croissance du nombre de licenciés est forcément une bonne nouvelle, à commencer pour les parcours, les directeurs et propriétaires de golf, les enseignants, et l’ensemble des personnels qui travaillent au quotidien, et le plus souvent dans un métier passion.