En nous gardant d’être donneur de leçons, mais pour ne pas simplement constater, mais être aussi partie prenante du problème que rencontre la filière golf en 2013, la rédaction de jeudegolf.org se sent tout autant concerné par le défi des quatre années à venir. Que peut-on faire pour stopper l’hémorragie ?
Dans le précédent article, en étant “simpliste”, on pouvait estimer que sans une baisse du coût de la pratique du golf de près 30% au global sur un an, l’érosion en nombre de golfeurs ne pourrait que continuer, puisqu’il y un décalage de fait entre le budget des ménages, et le coût de l’activité.
Dans notre dernier dossier sur le coût réel du golf, on a dessiné trois budgets :
- Le débutant,
- Le pratiquant régulier,
- Et le passionné,
Aujourd’hui, le prix d’accès du golf est encore possible avec 800 €/an pour un débutant, mais dès que l’on devient un pratiquant régulier, ce budget s’élève en moyenne à près de 1800€/an.
Alors sans parler du passionné dont le budget annuel s’envole bien au-delà de ces chiffres, le décalage entre le coût de la pratique et les possibilités des ménages suffisait même avant la crise pour expliquer que moins de 0,7% de la population française ne jouait au golf.
En fait, pour être plus précis, seulement 5% des ménages français ont un revenu supérieur à 50 000 euros annuel (à deux).
C’est dans cette catégorie de la population qu’il faut chercher les golfeurs en défection actuellement.
C’est pourquoi, la filière golf ne devra pas chercher une baisse du coût encore plus importante que 30%, car il ne faut pas raisonner par rapport à la moyenne de tous les ménages français.
Mais comment baisser le coût de l’activité d’un tiers !
Une telle baisse serait considérable, et aurait des conséquences inévitables sur l’une des rares variables d’ajustements de la filière : les emplois !