Depuis quelques mois, et notamment depuis la prise de conscience de la récession du golf aux Etats-Unis, en Europe, et en France, les têtes pensantes de la filière s’interrogent sur les moyens de relancer une activité qui est jugée chronophage, snob, coûteuse, mais surtout difficile techniquement.
Dans un univers qui admet difficilement avoir de mauvais résultats commerciaux, la fermeture brutale d’un certain nombre de parcours en Amérique du Nord, le non-aboutissement de certains projets en France ou en Espagne forcent à regarder les choses en face.
Le golf peine à attirer de nouveaux golfeurs !
D’un continent à un autre, d’un pays à un autre, l’image du golf n’est pas tout à fait la même.
Aux Etats-Unis ou dans les pays Anglo-saxons, le golf n’est pas nécessairement jugé comme snob.
En revanche, de Paris jusqu’à Los Angeles, le golf prend du temps…trop de temps, et le jeu sur le parcours qui parait en soi idyllique est, pour les golfeurs dont l’index est supérieur ou égal à 24 (70% des golfeurs en France), plutôt un chemin de croix.
En cause, la pratique du golf nécessite un minimum de condition physique, de préparation mentale, et de maîtrise technique, sans parler de stratégie.
Derrière la moyenne d’âge des golfeurs en France (50 ans – 49 ans pour les hommes et 53 ans pour les femmes), se cache une réalité qui n’échappe pas à tous ceux, qui se rendent régulièrement sur les parcours le week-end, et encore plus la semaine, le golf est majoritairement joué par des seniors.
Souvent, à la retraite, nos aînés choisissent le golf pour différentes : attraits pour le jeu, loisirs, copains, positionnement social, etc.
Pourtant, bien souvent, ils n’ont pas réellement eu le temps ou l’opportunité de faire du sport pendant leurs vies actives, et tant et si bien, que le golf est pratiqué surtout en loisir, plus que comme un sport.