Peut-être avez-vous vu Tin Cup, ce film où le héros Roy McAvoy est interprété par Kevin Costner. Roy est un joueur de talent, mais il accumule toutes les malchances, les paris les plus fous, et les coups de golf les plus inattendus, le tout avec plus ou moins de succès, mais beaucoup d’émotions pour les spectateurs amateurs de golf…
Nous nous retrouvons tous un jour ou l’autre sur un parcours, avec une balle qui finit sa course dans une situation de jeu telle, que la raison nous engage à accepter d’avoir à droper avec un point de pénalité pour sortir de cette mauvaise situation et reprendre le cours de notre partie en retrouvant le fairway.
Quelquefois, le drop n’est pas envisageable, il faut jouer la balle, là où elle est…
Le golf est avant tout un jeu, nous sommes bien d’accord…
Alors si nous n’osons pas essayer ce genre de coup pendant nos compétitions de club, ou quelquefois au cours d’une partie amicale, la tentation d’essayer un coup impossible peut l’emporter sur la raison.
Quand les champions tentent et réussissent des coups improbables
À commencer par Victor Dubuisson pendant le Match Play Championship contre Jason Day, où en play-off le français envoie sa balle dans un cactus derrière le green.
Plutôt que de déclarer sa balle injouable et de prendre un coup de pénalité en droppant, il joue un coup de wedge complètement improbable qui après avoir soulevé un câble de télévision, envoie la balle toucher le green pour sauver le par.
Ensuite, Dubuisson tentera et réussira encore d’autres coups invraisemblables, et les réussira, branches d’arbre, cailloux, rien de l’arrêtera ce jour-là.
Chance, talent, entraînement, art de l’improvisation ? sans doute le tout.
Au terme de ce championnat du monde, c’est finalement Jason Day qui va l’emporter, mais c’est bien Victor qui aura marqué les esprits.