2018 devait être l’année du big-bang du golf français. Les chiffres des licences golf en 2018 sont très attendus pour escompter une sensible hausse du nombre de pratiquants après l’épisode de la Ryder Cup à Paris, en septembre dernier. Avec 410 000 licenciés selon les derniers chiffres connus (2017), le golf français est pour l’instant plutôt stable, et marqué par un léger vieillissement. La moyenne d’âge est repassée au-dessus de 52 ans. Conquérir de nouveaux golfeurs et de nouvelles golfeuses reste donc un enjeu pour la filière. Cependant, qu’en est-il aussi de la fidélisation des membres ?
L’économie d’un club de golf repose finalement sur deux populations distinctes : Le recrutement de nouveaux membres, et la fidélisation des anciens.
Quand le premier objectif est plus difficile, le second peut être le meilleur moyen d’assurer la pérennité d’un club.
Dans les deux cas, on ne peut pas minorer la relation évidente entre santé de l’économie locale, et pratique golfique.
A Lyon, les deux principaux clubs de membres, le Lyon-Salvagny et le Golf Club de Lyon ne se sentent pas concernés par une baisse du nombre de membres, et le départ de licenciés.
Ce qui est valable à Lyon ne l’est peut-être pas dans d’autres villes.
Dans le département de la Creuse, le golf de Bourganeuf, ainsi que son association sportive créée en 2002, ont fermé leurs portes, comme le rapporte le Journal de la Montagne.
Principale raison de cette fermeture de ce golf 9 trous étalé sur 15 hectares, la baisse du nombre de membres au niveau de l’association, estimée à -18% en un an, soit 22 membres au lieu de 50.
Il s’agit bien entendu d’un petit golf, quand en moyenne une structure en France compte plusieurs centaines de membres.
Dans les raisons évoquées, on parle de vieillissement des membres, surtout pour illustrer le fait que l’activité a du mal à attirer des nouveaux pratiquants, et des jeunes.