Pour beaucoup de golfeurs et de golfeuses, la période actuelle de confinement est sans doute très frustrante, les privant inhabituellement du jeu sur le parcours, plaisir qui ne peut pas être remplacé par des jongles ou des putts dans le salon, et indéfiniment. Sans présager de la fin du confinement, il y aura bien un moment où nous pourrons refouler les fairways et les greens des parcours de l’hexagone. Cependant, auront-ils tous survécu ? Dans quel état pourrions-nous retrouver nos parcours ? Notre enquête exclusive et l’interview de trois directeurs.
Dès les premiers jours du confinement, les golfs ont dans leur immense majorité pris des dispositions immédiates pour leur sauvegarde, tout en faisant face à une difficulté bien spécifique : Le maintien des équipes terrains.
Si on peut fermer un parcours de golf, une chose ne peut absolument pas s’arrêter : L’entretien du parcours.
Tous les greenkeepers vous diront que vous ne pouvez tout simplement pas « Partir un soir, éteindre la lumière, et revenir dans six mois, allumer la lumière et repartir comme si de rien n’était. »
Un parcours de golf est complètement et totalement gouverné par un état naturel où des choses poussent ou changent de conditions.
Du mois d’avril jusqu’à fin octobre, un combat est mené pour se prémunir d’un gazon qui pousse trop vite et hors de contrôle, pour lutter contre des pathogènes naturel ou des maladies qui peuvent apparaître sur les greens, que ce soit le printemps, l’été ou l’automne.