On aurait souhaité que l’attribution de la prochaine Ryder Cup à Paris en Septembre 2018 puisse déjà apporter un immense boom de notoriété à la pratique du golf en France, et à l’image du golf à l’étranger. Sur le premier point, les chiffres des licences ne traduisent pas encore un engouement, et sur le second, un récent sujet publié par un expert en marketing et tourisme golfique illustre le fait que les golfs à Paris sont non seulement sous-cotés aux yeux des golfeurs étrangers, notamment américains, mais qu’en plus de souffrir de l’état d’urgence, Paris n’a pas franchement bonne presse. Pourtant, la France du golf a tant d’atouts à faire valoir… et encore du temps pour convaincre.
Dans quelques mois, Paris, capitale du golf mondial…
Miklos Breitner s’est spécialisé depuis de nombreuses années dans le marketing digital avec une orientation toute particulière sur l’industrie golfique et touristique.
Diplômé de l’université d’Oxford Brookes, au cours de son expérience chez Sanofi, il a été primé pour son travail dans le domaine de l’animation des ventes sur Internet.
Depuis 2009, il édite un blog sur le business du golf plus particulièrement spécialisé sur le management des clubs et des parcours de golf.
Installé à Budapest, il suit les grands événements du monde du golf, et particulièrement l’impact de la Ryder Cup sur l’économie d’un pays.
Son dernier sujet relate le fait que la France, en particulier Paris, est grandement sous-cotée aux yeux des touristes pour la qualité de ses golfs.
Il s’en étonne et pointe du doigt des faiblesses en comparaison des voisins et concurrents de notre pays sur le marché du tourisme golfique mondial.
Un marché, qui selon IAGTO pesait 2 milliards de dollars en 2012 pour 1,6 millions de golf-trotters.
Son argumentation démarre pourtant par un point plutôt positif.
Il soulève le fait que le tourisme golfique en France commence enfin à trouver un écho plus positif.