Dans notre histoire récente, jamais les tensions politiques et économiques n’ont été aussi vives entre Washington, Paris mais aussi Berlin, Londres, et Madrid. Depuis l’élection de Donald Trump, il ne se passe pas une semaine sans que ce dernier ne remette en cause la notion de partenariat construit depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, on peut même se demander ce qui nous reste de commun. A quelques semaines de la Ryder Cup, pour la première fois de son histoire à Paris, l’événement ne risque-t-il pas de voir son message brouillé par le contexte politique ?
George Orwell a un jour écrit que le sport était comme la guerre, le fait de tirer pour tuer en moins.
Dans beaucoup de pays, les Etats-Unis y compris, le nationalisme est très souvent exacerbé, ce qui fait que les confrontations internationales dans le domaine du sport, et la Ryder Cup n’y échappe pas, prennent souvent un caractère de confrontation, qui dépasse le seul caractère sportif ou la beauté du geste.
Le principe de la Ryder Cup a toujours été d’opposer les meilleurs golfeurs américains aux meilleurs golfeurs européens.
Dans un premier temps, cela se limitait à un match Royaume-Uni versus Etats-Unis.
Grâce à Severiano Ballesteros, et avec le concours de José Maria Olazabal, le match s’est étendu à toute l’Europe continentale.