A moins de trois ans du retour du golf aux Jeux Olympiques de Rio, une situation inédite, mais de plus en plus lancinante se produit dans le concert des nations…le choix du pays représenté par les golfeurs !
La question de la nationalité revient de plus en plus souvent dans le domaine des compétitions par équipes, ou les épreuves qui impliquent un devoir de représentation.
Le golf est beaucoup moins habitué à ce type de sujets, pourtant beaucoup plus fréquents dans un sport comme le football, où le débat sur les binationaux avait défrayé la chronique en 2010-2011, notamment aux sujets de jeunes espoirs du football français, qui avaient opté pour représenter leurs pays d’origines (En Afrique) plutôt que leurs pays d’adoptions, qui avait assumer le coût de leurs formations, à savoir la France.
Plus récemment, les propos de Karim Benzema sur RMC, attaquant, joueur formé à l’Olympique Lyonnais, transféré au Real Madrid, et porteur du maillot bleu de l’équipe de France a relancé ce débat sur fond d’identité, de nationalité et d’intégration :
« L’Algérie, c’est mon pays. La France, c’est juste pour le côté sportif. »
Belle image d’intégration, et beau message pour tous ceux qui œuvrent pour pacifier les tensions communautaristes en France.
Golf, JO et questions de nationalités
Grâce à dieu, les golfeurs sont nettement moins cyniques, plus courageux et plus diplomates que certains footballeurs.
Pour autant, les mêmes questions se posent, et appellent des réponses qui seront commentés, interprétés, critiqués, et sujets de tensions.
C’est dans ces circonstances que des golfeurs comme Rory McIlroy ou Graeme McDowell, sujets de sa majesté, mais surtout natifs de l’Irlande du Nord, vont devoir se prononcer pour Rio 2016.
De manière plus inattendue pour le grand public, et un peu plus connu pour les observateurs, Victor Dubuisson, golfeur français, originaire des Alpes-Maritimes se pose les mêmes questions !