Alors que le golf s'apprête à faire son grand retour dans le cercle des sports olympiques lors des prochains jeux de Rio en 2016, une procédure juridique vient remettre en cause la construction du nouveau parcours prévu pour servir de théâtre aux meilleurs golfeurs et golfeuses du monde.
En plein débat sur le barrage de Sivens en France, découvrez comment à des milliers de kilomètres du Tarn, se retrouvent les mêmes oppositions entre nécessité de développement, et nécessite de préservation de l'environnement.
Le golf a beau être un sport de plein air, et même un sport qui se pratique dans un milieu naturel, ce n'est pas pour autant que l'activité jouit d'une bonne image dans l'opinion publique en termes d'écologie, et de préservation de la faune, et la flore.
En France, comme au Brésil, la construction de nouveaux terrains de golf est soumise à des procédures très strictes, et la gestion de l'eau fait partie des thématiques les plus surveillés, d'autant que c'est justement dans ce domaine que l'activité est la plus souvent décriée, et souvent à tort, comme a tenté de le démontrer a plusieurs reprises la fédération française de golf, et sous différents gouvernements.
Pour l'Olympic Golf Course de Rio, ce n'est pas l'eau qui fait débat mais le tracé même du parcours retenu pour l'organisation du plus grand événement possible pour le monde de la petite balle blanche avec la Ryder Cup, une compétition elle-aussi centenaire qui a certainement vu le jour du fait de la disparition du golf aux JO.