Au moment d’obtenir la Ryder Cup en France en 2018, la Fédération française de golf avait émis un vaste plan de développement de l’activité golf dans l’hexagone pour viser 700 000 licenciés à horizon 2022. Cet objectif rêvé par tous les acteurs de la filière n’est pas en passe d’être atteint, même à trois ans de la Ryder Cup, un événement qui ne dure que 4 jours. Au regard des dix dernières années, le golf français peut-il encore rêver d’un grand bond en avant dans son développement ?
Un effet de levier qui tarde à venir…
Une partie de la réponse est dans la question ! « Rêver » n’est pas un verbe d’action consistant à agir directement sur les événements.
Par boom ou bond en avant, nous estimons l’ambition de passer de 400 000 à 700 000 licenciés en dix ans, un chiffre jamais vu en France !
Alors que dans certains sports en France, rien n’est réellement fait pour développer l’activité, la fédération française de golf ne peut pas être accusée de ne pas essayer de développer son modèle.
Cependant, les aspirations ont peut-être été un peu fortes ou les idées d’actions pas nécessairement réalistes, et atteignables.
Depuis l’attribution de la Ryder Cup à la France, la majeure partie des acteurs de la filière économique du golf, parcours, resorts, enseignants, fabricants, prestataires ont rapidement émis des doutes quant à la capacité de la FFG à tirer en avant tout le secteur pour doubler le nombre de golfeurs en dix ans.